Parution du n°4 de RISES

30/12/2023 15:42

La revue internationale des sciences économiques et sociales (RISES) a, sous notre coordination, publié son numéro 4.

 

Le Laboratoire de Recherche en Sciences Économiques et sociales (LARSES), a, comme tous les 2 ans, organisé un colloque international, le 5e du genre depuis sa création en 2012. Pour cette 5e édition de son colloque international pluridiscipli- naire, le LARSES n’a pas dérogé à sa tradition scientifique. En effet, comme lors des 4 éditions précédentes, il a choisi un thème transversal et d’actualité englobant des aspects aussi bien environnementaux, économiques, managériaux, juridiques, socio- culturels, qu’historiques.

10 ans d’existence, cela se fête.
Avoir 10 ans est une étape importante dans la vie.

C’est la toute première dizaine que l’on fête et c’est aussi la toute première fois qu’on fête l’anniversaire avec deux chiffres !

10 ans c’est le début d’une nouvelle décennie avec de nombreuses découvertes en perspectives. C’est une date mémorable dont on doit se souvenir. Et rien de telles que des joutes intellectuelles d’envergure internationale pour célébrer une décennie d’existence.

Le LARSES a donc 10 année d’existence qu’il a choisi de célébrer à l’occasion d’un colloque international. C’est ainsi que les 23, 24 et 25 novembre 2022, le LARSES a réuni des chercheurs, enseignants-chercheurs, professionnels, étudiants etc. venus du Sénégal et de l’étranger pour réfléchir autour d’une problématique transversale.

Et thème ne pouvait être plus prestigieux que celui qui traite la tryptique « espaces, patrimoine et développement durable ». L’appel à communication développe avec de bonnes entrées, ces trois notions :

Celles-ci présentent un processus d’analyse itératif dont les facteurs à développer peuvent parfois être liés entre eux par des boucles de rétroaction sur un territoire donné. C’est pourquoi, tout modèle de développement s’inscrit généralement dans un cheminement qui ne peut ignorer l’espace. La stratégie suivie par le pays concerné renvoie systématiquement à la façon dont les hommes et les organisations économiques utilisent et le consomment. L’espace n’est jamais un simple facteur de production. Il fait partie à la fois du modèle comme moyen et comme composante.

L’approche géophagique met en évidence une dynamique visant à consommer l’espace davantage par l’impératif de la croissance économique. Mais, en créant des déséqui- libres en termes d’effets sur les milieux, remettant en cause la croissance réalisée dans le temps, l’approche géosophique s’affirme par la raison. Cette dernière invite à préserver, économiser l’espace pour en faire une utilisation raisonnable.

Aussi, si l’on regarde de plus près, on observe que le modèle de développement choisi conduit à appliquer une stratégie qui insère le pays concerné dans un processus de production consommant ou économisant l’espace, au même sens que les facteurs tech- nologiques permettant de consommer ou d’économiser le facteur travail ou capital.